Nombres 15, 22 à 41

[Chaque jour les Écritures, année 1, 23 août]

La Parole qui discerne les intentions du cœur établit soigneusement la distinction entre les péchés « par erreur », résultant de l’ignorance ou de l’étourderie, et les péchés « par fierté » (v. 30), commis volontairement au mépris de la volonté divine. Aucune ressource n’était prévue pour ces derniers, comme le montre à titre d’exemple le châtiment de l’homme qui n’a pas respecté le sabbat (v. 32-36). « Qui est-ce qui comprend ses erreurs ? Purifie-moi de mes fautes cachées », demande le psalmiste. Mais il ajoute, conscient de sa faiblesse : « Garde aussi ton serviteur des péchés commis avec fierté ; qu’ils ne dominent pas sur moi… » (Ps. 19, 12, 13). — Par rapport au mal, l’Israélite avait en outre un moyen préventif : cette houppe, attachée à sa robe par un cordon de bleu, rappel des liens avec l’Éternel et avertissement permanent de ne pas souiller son vêtement. Beau symbole pour nous croyants, de notre caractère céleste que jamais nous ne devrions oublier ! Ainsi serons-nous préservés du péché dans notre marche et aussi de rechercher les « pensées de notre cœur » et « les désirs de nos yeux » (v. 39). « Cherchez les choses qui sont en haut… ; pensez aux choses qui sont en haut… », enjoint Colossiens 3, 1 et 2.