Nombres 20, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 1, 1 septembre]

Pas d’eau ! Les murmures reprennent. Le peuple s’attroupe et conteste comme à Meriba (Ex. 17). N’a-t-il fait aucun progrès depuis le commencement du désert, malgré les riches expériences de l’amour de Dieu ? « Et pourquoi,… et pourquoi… ? » (Nomb. 21, 4, 5). Pas d’eau ? Pourtant le rocher est toujours là. L’Éternel est obligé de le rappeler même à Moïse. Seulement ce ne sont pas les « pourquoi » qui peuvent faire couler son eau. Il faut parler à ce rocher. Belle figure de la prière, ne trouvez-vous pas ? Dieu pourrait nous donner tout ce qui nous est nécessaire sans jamais attendre que nous en manquions. Mais Il désire que nous le Lui demandions pour nous rappeler que nous dépendons de Lui. Moïse fait ici une fâcheuse expérience. Au lieu de parler au rocher, il le frappe avec impatience et brusquerie. Geste en apparence de peu d’importance, en réalité grave dans sa signification ! De même que le rocher avait été frappé une fois en Horeb et ne devait plus l’être, Christ a reçu une fois pour toutes à la croix les coups du jugement divin. Dorénavant Il n’a plus à souffrir et à mourir. Son œuvre est suffisante pour donner en abondance aux siens l’eau vive tout au long du désert. À condition de Lui parler. Le faisons-nous ?