Nombres 20, 14 à 29

[Chaque jour les Écritures, année 1, 2 septembre]

Un coup d’œil sur la carte montre que pour passer du désert aux plaines du Jourdain en contournant la mer Morte, il faut traverser Séhir, le pays d’Édom. Se souvenant de sa parenté avec ce peuple (Ésaü ancêtre d’Édom était frère de Jacob), Israël lui demande le droit de passage. Mais Édom répond par un refus accompagné de menaces. Quelle dureté de cœur ! La fatigue qui a atteint son frère en chemin (v. 14) le laisse insensible. L’égoïsme, la crainte d’être dérangé l’emportent sur tout autre sentiment. Édom avec son roi représente le monde et son prince qui voudraient empêcher les enfants de Dieu d’atteindre le ciel, leur demeure. — Elle est belle cette demande d’Israël ! Il témoigne de sa condition d’autrefois, et de ce que Dieu a fait pour lui. Il prévient ensuite qu’il n’a besoin de rien ; il passera seulement « avec ses pieds » sans rien devoir à personne. Ni les champs, ni les vignes (pour nous, les affaires de la vie et les joies du monde) ni les puits d’Édom puisque le rocher a été retrouvé, rien de tout cela n’a d’attrait pour un peuple en marche vers sa patrie. — Comme l’Éternel l’avait annoncé au verset 12, Aaron meurt avant l’entrée en Canaan et sa succession est assurée par son fils Éléazar.