Nombres 22, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 1, 5 septembre]

Nous quittons à présent Israël pour quelques jours afin de voir ce qui se passait pendant ce temps chez ses ennemis. Plein d’effroi, Moab, avec son roi Balak, a vu Israël monter du désert, couvrir le pays, s’installer vis-à-vis de lui. Il tremble pour ses récoltes et méprise ce peuple qui risque de tout « brouter comme le bœuf ». Que Moab se rassure ! Quand la manne, le pain de vie, est appréciée par le peuple de Dieu, ce que le monde possède ne lui fait aucune envie. Pour vaincre Israël, Balak imagine de recourir à des moyens surnaturels. Il appelle à l’aide le devin Balaam dont il connaît la réputation. Ce dernier personnifie à travers l’Écriture un clergé complaisant se louant « à prix d’argent » (Deut. 23, 4 ; Jude , 11). Balaam est partagé entre le désir de mériter les richesses et les honneurs promis par les ambassadeurs de Balak et le sentiment de ne pouvoir outrepasser la volonté du Dieu souverain. Visité par Lui, Balaam a entendu cette déclaration catégorique, sans appel : Tu n’iras pas… tu ne maudiras pas… le peuple est béni ! En espérant faire revenir l’Éternel sur Sa déclaration, le prophète infidèle oublie que Dieu ne change pas (comp. chap. 23, 19). En sorte que, lors de la seconde ambassade, il lui est permis d’aller où le pousse son cœur cupide.