Nombres 22, 22 à 41

[Chaque jour les Écritures, année 1, 6 septembre]

Ainsi Balaam a sellé son ânesse et est parti d’un cœur léger, supputant à l’avance son salaire d’iniquité. Mais devant l’Éternel, son chemin est pervers (v. 32), ce qui signifie qu’il mène à la perdition (note). Balaam feint d’obéir à Dieu alors qu’il est en réalité « amorcé par sa propre convoitise » (Jacq. 1, 14). L’Éternel veut le lui faire comprendre et lui parle de façon miraculeuse par la bouche de son ânesse. Peine perdue ! Alors l’Ange lui-même se montre à lui et l’avertit (lire 2 Pier. 2, 15, 16). Plus fou et plus aveugle que son âne, Balaam s’obstine et l’Éternel le laisse aller… N’arrive-t-il pas que pour nous arrêter, Dieu se mette en travers de notre chemin de propre volonté ? Il y dresse des obstacles qui ont un langage de Sa part, si nous savons les écouter. Autant d’occasions pour nous demander si le Seigneur ne s’oppose pas à un projet qu’Il désapprouve. — Le Nouveau Testament mentionne « le chemin de Balaam », puis son « erreur » (Jude , 11), enfin sa « doctrine » (Apoc. 2, 14). La propre volonté égare toujours davantage. — Balak et Balaam se sont maintenant rencontrés pour leur œuvre malfaisante. Ensemble ces deux complices sont une figure du méchant roi appelé « la Bête », et du faux prophète ou Antichrist, qui dans les temps de l’Apocalypse, seront poussés par Satan contre Israël et contre Dieu.