Nombres 24, 14 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 1, 10 septembre]

Cette dernière prophétie du devin Balaam commence en fait par un oracle à son propre sujet. Combien cet homme est responsable ! Il entend les paroles de Dieu ; il connaît la connaissance du Très-haut ; il voit la vision du Tout-puissant ! Malgré ces privilèges inestimables, il tombe. Plusieurs soi-disant chrétiens diront : « Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom… ? » (Matt. 7, 22). Mais ils partageront le sort de Balaam parce que la connaissance des vérités bibliques n’aura pas eu d’effet sur leur conscience. Avoir les yeux ouverts pour voir Jésus, mais « pas maintenant » et « pas de près », quel avenir épouvantable ! C’est celui du riche de la parabole contemplant depuis les tourments le bonheur des élus (Luc 16). « Tout œil le verra » (Apoc. 1, 7), mais pas dans les mêmes conditions. Quand et comment verrez-vous le Seigneur ? — Devant « l’homme qui tombe » se déroule tout un panorama prophétique. Une brillante étoile l’illumine : Christ, le roi de gloire. Son apparition correspondra au jugement des nations voisines d’Israël : en premier lieu Moab lui-même. Jésus est cette splendide étoile du matin, annonçant le lever du jour (Apoc. 2, 28 ; 22, 16 fin). Encore invisible du monde, elle est déjà levée dans le cœur du racheté (2 Pier. 1, 19 fin).