Nombres 25, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 1, 11 septembre]

Il faut se reporter au chapitre 31, 16 pour comprendre ce qui se passe maintenant. Dans l’esprit de Balaam, qui a vu lui échapper la récompense tant convoitée, a germé une idée diabolique. Il avait lui-même annoncé que Dieu n’apercevait aucune iniquité ni injustice en Israël (chap. 23, 21). Qu’à cela ne tienne, s’est-il dit, induisons ce peuple à pécher. De cette manière l’Éternel sera bien obligé de le maudire. C’est une nation qui doit habiter seule (chap. 23, 9) ? Incitons-la à se mélanger avec les autres peuples. Et Balaam enseigna à Balak « à jeter une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles et qu’ils commissent la fornication » (Apoc. 2, 14). De cette ténébreuse machination résulte la triste et humiliante affaire de Baal-Péor. Comme quoi les invitations du monde sont plus à craindre que ses malédictions ! Le peuple tombe dans le piège tendu par Moab et son allié Madian. Il faut le zèle de Phinées pour détourner la colère de l’Éternel et arrêter la plaie. Son attitude reçoit aussitôt sa récompense et nous apprend combien est agréable au Seigneur un jeune homme ou une jeune fille qui, au milieu d’un relâchement moral généralisé, a gardé pure sa voie et a su prendre avec courage position pour Lui.