Nombres 28, 1 à 10 ; 29, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 1, 15 septembre]

Dans ces chapitres 28 et 29, les sacrifices ne sont pas classés suivant leur signification, mais d’après les occasions dans lesquelles on devait les présenter. Exerçons-nous, chers enfants de Dieu, à faire de toute circonstance une occasion de rendre grâces (1 Thess. 5, 18). — Au chapitre 29, il est question des offrandes du septième mois et, à partir du verset 12, nous constatons de jour en jour une diminution du nombre des taureaux offerts. Cela suggère les périodes de notre vie pendant lesquelles la personne de Jésus peut, si nous ne veillons pas, perdre peu à peu de son prix pour nos âmes. Prophétiquement, ce chapitre 29 s’accomplira pendant le règne de mille ans. Beaucoup ne se seront soumis que par contrainte (Ps. 18, 44) de sorte qu’un déclin général dans l’appréciation des gloires de Christ aboutira à la révolte finale de Gog et Magog (Apoc. 20, 7…). — Observons le contraste entre la place occupée par l’holocauste (treize taureaux, quatorze agneaux…), et celle du sacrifice pour le péché : seulement un bouc. L’accent est mis en effet sur la pleine et continuelle satisfaction que Dieu trouve en Christ : Il est Son offrande, Son pain, en odeur agréable pour Lui (chap. 28, 2).