Nombres 30, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 1, 16 septembre]

Après ces sacrifices nécessaires des chapitres 28 et 29, nous trouvons ici les vœux par lesquels on s’engageait spontanément envers l’Éternel. Quand un homme faisait un vœu, il devait obligatoirement l’accomplir. On appelait cela payer ou acquitter ses vœux (Ps. 22, 25 et 116, 14, 18). Une femme n’était pas aussi responsable si elle vivait avec son père ou avec son mari. Ceux-ci avaient le droit de casser le vœu qu’ils désapprouvaient. — Ce chapitre rappelle la présomption avec laquelle Israël s’est lui-même placé sous la loi, s’engageant à faire tout ce que Dieu avait dit. « Mieux vaut que tu ne fasses point de vœu — conseille l’Ecclésiaste — que d’en faire un et de ne pas l’accomplir » (Eccl. 5, 5). D’une manière générale, combien il est important que tout ce que nous décidons puisse être ratifié dans le ciel, approuvé par le Seigneur. Jacques nous enseigne à subordonner tous nos projets à cette réserve : « Si le Seigneur le veut et si nous vivons, nous ferons aussi ceci ou cela » (Jacq. 4, 15). Et quant aux serments mentionnés dans notre verset 3, le même écrivain enjoint : « ne jurez pas, ni par le ciel, ni par la terre, ni par aucun autre serment ; mais que votre oui soit oui, et votre non, non… » (chap. 5, 12 ; voir aussi Matt. 5, 33-37).