Nombres 31, 1 à 12, 48 à 54

[Chaque jour les Écritures, année 1, 17 septembre]

À l’instigation de Balaam, les femmes de Moab et de Madian ont entraîné Israël à adorer leurs idoles. L’heure du châtiment a sonné. La vengeance sur les Madianites est impitoyable : ce peuple est presque complètement anéanti. Image pour nous de l’empressement avec lequel nous sommes appelés à « couper » et à « jeter loin de nous » toutes les occasions de chute (lire Matt. 5, 27-30). Si nous sentons par exemple qu’une fréquentation présente un danger pour notre âme, n’hésitons pas à la rompre, quoi que l’autre puisse en penser. — Les versets 25 à 54 suggèrent les heureux résultats que nous pouvons attendre en « exterminant » ce qui est en piège à nos âmes. Loin de nous appauvrir (pas un combattant ne manque), c’est l’occasion d’un grand butin spirituel, dont profite « toute l’assemblée » (v. 27) et dont Dieu a Sa part sous forme de reconnaissance et d’actions de grâces. — Balaam est, lui aussi, passé au fil de l’épée (v. 8). Il n’a pas connu « la mort des hommes droits » (chap. 23, 10), et n’a pas joui longtemps de sa récompense en échange de laquelle il avait vendu son âme. Telle est la fin d’un chemin pervers, d’un chemin qui conduit à la perdition. « Car que profitera-t-il à un homme s’il gagne le monde entier, et qu’il fasse la perte de son âme ? » (Matt. 16, 26).