Nombres 34, 1 à 29

[Chaque jour les Écritures, année 1, 22 septembre]

Après avoir regardé en arrière avec Israël, l’Éternel l’invite à porter ses yeux en avant sur le but de son long voyage. Certaines personnes sont sans cesse occupées du passé. Elle regrettent ceci ou cela, ou bien se vantent de ce qu’elles ont fait. Ce qui doit occuper le croyant c’est ce que Dieu a fait. Il peut donner dans son cœur mille réponses à la question de Balaam : « Qu’est-ce que Dieu a fait ? ». Mais en même temps il regarde devant lui, en direction de sa patrie. Les limites de l’héritage étaient tracées pour Israël par la même main divine qui avait dirigé son voyage. — Pour nous enfants de Dieu, c’est la maison du Père qui nous a été préparée. Le Seigneur ne nous laisse pas à ce sujet dans l’incertitude. S’il en était autrement, Il nous l’aurait dit. Il y a plusieurs demeures dans la maison de Son Père où Il est allé nous préparer une place (Jean 14, 2). — À Israël l’Éternel n’indique que le contour, les frontières de son pays. Et le chrétien, de son côté, n’en sait guère davantage sur sa céleste patrie. La Bible ne nous décrit pas le ciel. Mais ce que nous en savons, nous suffit. C’est la maison du Père, de notre Père. Le Seigneur Jésus s’y trouve et nous y serons toujours avec Lui.