Nombres 33, 36 à 56

[Chaque jour les Écritures, année 1, 21 septembre]

Le vent du désert a depuis longtemps effacé les traces du long pèlerinage. Mais dans le livre de Dieu chaque pas a été enregistré : « Et ils partirent et campèrent…, et ils partirent et campèrent… ». Quelques versets vite lus résument quarante années et un nombre égal d’étapes dont beaucoup ne sont mentionnées qu’ici. Mais bien que nous n’en sachions rien de plus, Dieu a tenu à inscrire chaque nom dans Son saint livre, comme pour nous rappeler ce touchant verset : « Lui, ne voit-il pas mon chemin, et ne compte-t-il point tous mes pas ? » (Job 31, 4). — Pour nous aussi, le temps a effacé le souvenir de la plus grande partie de notre passé. Pourrions-nous même dire sans rien oublier ce que nous avons fait hier ? Mais le Seigneur en a gardé la trace. Rien ne Lui a échappé. Il y a comme un film qui a été pris de notre vie entière, sans aucune coupure. Lors du « tribunal de Christ » (2 Cor. 5, 10), ce film sera projeté sous nos yeux dans la pleine lumière de Dieu. Pensée bien sérieuse ! Si c’était maintenant, aucun de nous ne pourrait le supporter. Mais près de Jésus nous ne connaîtrons ni honte ni crainte de jugement. Il ne restera place que pour le sentiment inexprimable de la grandeur de Sa grâce, source d’une éternelle adoration.