Deutéronome 1, 19 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 1, 27 septembre]

D’Horeb son point de départ, Israël se dirige vers Canaan, à travers le « grand et terrible désert ». Et la triste scène de Kadès-Barnéa est de nouveau sous nos yeux. Nous apprenons ici que c’est sur la demande du peuple que les hommes ont été envoyés pour explorer le pays (v. 22), ce que le chapitre 13 des Nombres ne précisait pas. La racine du mal était là, dans le manque de confiance envers l’Éternel. On éprouvait le besoin de contrôler Ses déclarations. Et lorsqu’on marche ainsi « par la vue », non « par la foi », l’ennemi s’empresse, pour nous faire reculer, de placer devant nous des obstacles d’apparence insurmontable (v. 28). — À cause de son incrédulité, toute cette génération est tombée dans le désert, à l’exception de Josué et de Caleb. L’épître aux Hébreux se sert de ce solennel exemple pour avertir tous ceux qui, aujourd’hui encore, endurcissent leur cœur en entendant la Parole de Dieu. Celle-ci ne sert de rien quand elle n’est pas « mêlée avec de la foi » (Héb. 4, 2). — « C’est parce que l’Éternel nous hait » (v. 27), gémit le misérable peuple. Quel est le côté le plus triste de l’incrédulité ? C’est qu’elle soit capable de mettre en doute un amour qui a pourtant fait ses preuves, l’amour d’un Dieu qui n’a pas épargné à la croix Son propre Fils (Rom. 8, 31, 32).