Deutéronome 1, 29 à 46

[Chaque jour les Écritures, année 1, 28 septembre]

Le désert était grand et terrible. Mais comment Israël l’avait-il traversé ? Dans les bras de l’Éternel (v. 31). À cette déclaration de la plus noire ingratitude : « C’est parce que l’Éternel nous hait qu’il nous a fait sortir du pays d’Égypte » (v. 27), écoutons ce que Dieu répond par la bouche de Moïse : « Je vous ai portés, comme un homme porte son fils ». Quelle tendresse dans cette comparaison ! Le chapitre 13 des Actes (v. 18) complète : « Et il prit soin d’eux dans le désert, comme une mère, environ quarante ans ». Puissant amour d’un père, profonde tendresse d’une mère, Dieu veut être tout pour les siens (voir aussi Ps. 103, 13 ; És. 66, 13) ! Que demande en retour un amour tel que celui-là ? Rien d’autre que la confiance entière d’un petit enfant qui se laisse porter dans les bras. — Une autre preuve de la fidélité de l’Éternel était la manière dont Il avait ouvert la marche à Son peuple, reconnaissant les lieux et le guidant ensuite d’étape en étape (v. 33). Envoyer des éclaireurs (v. 22) n’était-ce pas se méfier et douter de ces soins diligents ? — Aux craintes incrédules succèdent la légèreté et la présomption. Attitude qui conduit inévitablement à la défaite devant l’ennemi et fait verser ensuite des larmes amères (v. 45).