Deutéronome 2, 14 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 1, 30 septembre]

La longue errance d’Israël à travers le désert était le juste châtiment de son incrédulité. Mais la durée du voyage avait aussi un autre motif. Tant qu’il comptait de valeureux guerriers, le peuple était en danger d’attribuer à sa propre force la conquête du pays. Trente-huit ans ont donc été nécessaires pour que périsse cette génération des hommes de guerre (v. 14). Le chapitre 5 de Jean relate l’histoire d’un infirme que Jésus guérit au réservoir de Béthesda. C’est aussi au bout de trente-huit ans que ce malheureux a complètement renoncé à tout secours humain. Il doit convenir : « Je n’ai personne… », et c’est alors que Jésus le fait marcher. Maintenant les adultes sont morts et ce sont les petits enfants dont le peuple avait dit qu’ils seraient une proie, ce sont justement eux qui vont entrer dans le pays (chap. 1, 39). Portés par les bras de l’Éternel, ils sont plus forts que tous les guerriers. Quand la force de l’homme s’en est allée, l’heure de Dieu a sonné (chap. 32, 36). Il a préparé d’éclatantes victoires et fait dire au peuple : Levez-vous, partez, passez l’Arnon,… commence, prends possession, fais la guerre (v. 24). Lui se charge de tout le reste.