Deutéronome 2, 26 à 37

[Chaque jour les Écritures, année 1, 1 octobre]

En nous reportant au chapitre 15, verset 16, de la Genèse, nous entendons l’Éternel faire état auprès d’Abraham de l’iniquité des peuples de Canaan (voir aussi chap. 9, 5). Mais elle n’était « pas encore venue à son comble ». Quatre cents ans ont été nécessaires pour que ce mal vienne à maturité. Combien grande est la patience de Dieu ! Pensons qu’Il supporte depuis près de deux mille ans un monde qui a crucifié Son Fils. — Ces nations des deux côtés du Jourdain viennent d’entendre parler de tout ce que l’Éternel a fait pour Israël. Elles ne se sont pas repenties pour autant. Alors le jugement doit avoir lieu et ne pourra épargner personne. Les enfants périront aussi. Comme nous savons qu’un petit enfant qui meurt est pour le ciel, un sort autrement plus terrible que la mort est ainsi écarté pour eux. N’est-on pas en effet en droit de penser qu’en devenant adultes ceux-ci auraient suivi les traces coupables de leurs parents, les conduisant à la perdition ? — Ces nations étaient des ennemis de l’Éternel et le peuple devait les détruire à cause de la gloire de Dieu. Le chrétien n’est jamais appelé comme Israël à combattre des hommes. Ce qu’il doit par contre imiter, c’est la douceur avec laquelle Israël rend ici son témoignage (v. 27-29).