Deutéronome 4, 29 à 49

[Chaque jour les Écritures, année 1, 6 octobre]

Plus responsable encore qu’Israël, la chrétienté n’a pas répondu mieux que ce peuple à ce qui était attendu d’elle. Dès les temps des apôtres, son déclin a été annoncé. Mais au milieu de cette ruine de l’Église professante, Dieu a tracé au croyant un sentier qui a Son approbation : celui de l’obéissance individuelle. Remarquons qu’en parlant du déclin il est dit « vous » (v. 25-29). Voilà ce que vous ferez en tant que masse responsable. Mais pour le réveil (v. 29-31) c’est le « tu » qui est employé. Il appartient à chacun d’entendre cette voix qui s’adresse à lui personnellement. C’est celle de Paul à Timothée dans les jours fâcheux de sa seconde épître. Elle dit : Voilà ce qu’est devenue la chrétienté dans son ensemble, mais toi, demeure dans les choses que tu as apprises (2 Tim. 3, 14). Dieu prend soin de rappeler souvent celles-ci à notre mémoire. « C’est pourquoi je m’appliquerai à vous faire souvenir toujours de ces choses, quoique vous les connaissiez… », écrit Pierre (lire 2 Pier. 1, 12, 13 ; 2 Pier. 3, 1, 2). Ne nous étonnons pas de trouver dans la Bible de nombreuses répétitions. En parcourant le Deutéronome, nous en rencontrerons beaucoup. À commencer par la loi elle-même, redonnée au chapitre 5 et qui justifie le nom de ce livre (Deutéronome = seconde loi).