Deutéronome 4, 14 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 1, 5 octobre]

Au milieu des peuples environnants, Israël devait se distinguer par sa sagesse et son intelligence (chap. 4, 6). Sagesse et intelligence qui consistaient à connaître le seul vrai Dieu, à L’écouter et à Lui être soumis. Ces peuples voisins d’Israël adoraient des idoles. Et comme conséquence, « leur cœur destitué d’intelligence fut rempli de ténèbres : se disant sages, ils sont devenus fous, et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en la ressemblance de l’image d’un homme corruptible et d’oiseaux et de quadrupèdes et de reptiles » (Rom. 1, 21-23). C’est contre cet affreux péché d’idolâtrie qu’Israël est ici mis en garde. Aujourd’hui, sauf dans les pays païens, on ne rencontre plus guère cette forme grossière d’idolâtrie. Mais le Nouveau Testament donne ce nom à d’autres péchés : la cupidité, par exemple, et nous prévient solennellement qu’aucun idolâtre n’héritera du royaume de Dieu (Éph. 5, 5 ; 1 Cor. 6, 9, 10). — Tout en avertissant Israël, Dieu ne lui cache pas ce qui doit arriver : le peuple se corrompra, servira des divinités païennes. Jamais la Parole de Dieu ne nous flatte ni ne nous laisse d’illusions sur ce que nos cœurs naturels sont capables de faire.