Deutéronome 5, 22 à 33

[Chaque jour les Écritures, année 1, 8 octobre]

La loi est donnée. L’Éternel n’a rien à y ajouter. C’est maintenant au peuple de répondre dans un élan joyeux et spontané. Combien ce premier amour a de prix pour Dieu ! « Oh ! s’ils avaient toujours ce cœur-là pour me craindre… », confirme-t-Il à Son serviteur (v. 29). Bien plus tard, au temps de Jérémie, Il évoquera ce jour heureux : « Je me souviens de toi… de l’amour de tes fiançailles, quand tu marchais après moi dans le désert… ». Et Il devra ajouter avec quelle tristesse : « Mais mon peuple m’a oublié pendant des jours sans nombre » (Jér. 2, 2, 32). — Oui, le peuple a bien parlé ; « tout ce qu’ils ont dit, ils l’ont bien dit » (v. 28). Mais Dieu ne se contente pas de paroles. Il nous jugera selon nos actes. « Vous prendrez donc garde à faire » (v. 32). Demandons au Seigneur d’opérer en nous « et le vouloir et le faire » (Phil. 2, 13). — Un chemin a été tracé dont on ne devra s’écarter « ni à droite ni à gauche » (v. 32, 33). Combien nous avons vite fait un pas hors du chemin de l’obéissance, attiré par un objet étranger ou effrayé par un obstacle ! Imitons Josias, ce jeune roi dont la piété brille au milieu des ténèbres de l’idolâtrie contemporaine. Il est le seul dont il soit dit qu’il marcha « dans les voies de David, son père, et ne s’en écarta ni à droite ni à gauche » (2 Chron. 34, 2).