Deutéronome 6, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 1, 9 octobre]

L’amour de Dieu n’admet aucun partage, aucun compromis. Il est exclusif, en ce sens qu’il exige de notre part un engagement total : cœur, âme, force et pensée, notre être tout entier doit en être saisi. Et aucun moment de notre vie ne doit échapper à son emprise. Dans la maison, à table, en nous levant, en nous couchant, au-dehors, bref à tout instant de nos journées, notre cher Sauveur devrait pouvoir faire l’objet de nos pensées et de nos conversations (Ps. 73, 25). Combien nous en sommes loin ! Mais l’évangile nous présente le parfait modèle, en qui tout était pour Dieu. Nous entendons Jésus citer ce « grand et premier commandement » avec l’autorité de Celui qui seul l’a parfaitement accompli : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée… » (Matt. 22, 37, 38). La Parole de Dieu était continuellement liée sur Son cœur, de sorte que, quand l’Ennemi s’est présenté au désert, elle a été entre Ses mains la sûre épée pour lui répondre. C’est par les versets 13 et 16 que Jésus a fermé deux fois la bouche à Satan. D’où l’importance pour nous de connaître des versets par cœur. « Vous les apprendrez… », préconisait le chapitre 5, 1. Le diable ne peut rien contre l’Écriture quand nous savons la citer pour le vaincre.