Deutéronome 13, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 1, 21 octobre]

Un faux prophète est particulièrement dangereux quand il s’élève du milieu du peuple de Dieu. Tous les apôtres sonnent l’alarme contre ces propagateurs de doctrines perverses qui « par de douces paroles et un beau langage… séduisent les cœurs des simples » (Rom. 16, 18 ; 2 Pier. 2, 18 ; 1 Jean 2, 19 ; Jude , 4). « Tu n’écouteras pas… », enjoint le verset 3 — et au contraire : « Vous marcherez après l’Éternel… vous écouterez sa voix » (v. 4). La sécurité pour les brebis du bon Berger consiste à bien connaître Sa voix (Jean 10, 4, 5). Elles n’ont alors aucune peine à distinguer — pour la fuir — la voix d’un étranger. Un deuxième danger non moins subtil est celui que nous font courir les mauvaises influences, d’autant plus à craindre qu’elles proviennent de quelqu’un de plus intime. « Ne soyons pas séduits : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Cor. 15, 33). Ayons le courage de rompre une fréquentation qui tend à nous éloigner du Seigneur (Luc 14, 26). Enfin le mal peut prendre un caractère collectif : une ville entière pouvait en être infectée. Le croyant fidèle est appelé à se retirer de tout milieu religieux dans lequel, à la lumière de la Parole de Dieu, il aura décelé de l’iniquité (2 Tim. 2, 19).