Deutéronome 14, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 1, 22 octobre]

Les « fils de l’Éternel » (v. 1) constituaient « un peuple saint, consacré à l’Éternel » (v. 2). À une telle position devaient correspondre une sainte conduite et une piété que les versets suivants nous montrent comment préserver. La Bible est la pierre de touche qui nous permet de distinguer entre ce qui est pur et ce qui ne l’est pas. Les mammifères purs étaient ceux qui possédaient à la fois les deux critères. Devaient être rejetés ceux qui, comme le chameau, ruminaient sans avoir le pied divisé (beaucoup de connaissance sans la marche correspondante), et inversement ceux qui, tels le porc, laissaient une empreinte irréprochable mais n’avaient pas la bonne manière de s’alimenter. Les pharisiens illustraient cette seconde catégorie. Extérieurement séparés du mal, ils n’étaient pas gouvernés intérieurement par la Parole de Dieu. Jérémie est l’exemple d’un homme réunissant les deux caractères. « Tes paroles se sont-elles trouvées, je les ai mangées… », déclare-t-il. C’est la « rumination » ! Et dans le verset suivant : « Je ne me suis pas assis dans l’assemblée des moqueurs… » (Jér. 15, 16, 17). C’est la marche séparée. — Un reptile volant était impur (v. 19). Dieu ne reconnaît pas le mélange de ce qui est céleste (pourvu d’ailes) avec ce qui est de la terre (le reptile).