Deutéronome 15, 7 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 1, 24 octobre]

Donner est une source de joie non seulement pour celui qui reçoit, mais surtout pour celui qui donne (Act. 20, 35). Joie que Dieu goûte Lui-même le tout premier, Lui « le Père des lumières » dont descend tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait (Jacq. 1, 17) ! Et, afin que les siens partagent cette joie, Il place devant eux des occasions de donner. Quelle contradiction si leur cœur est triste en le faisant (v. 10) ! N’oublions jamais que « Dieu aime celui qui donne joyeusement » (2 Cor. 9, 7). — « Le pauvre ne manquera pas au milieu du pays » (v. 11). « Vous avez les pauvres toujours avec vous », disait le Seigneur Jésus (Jean 12, 8). Pour goûter la joie de donner, ne serait-ce qu’une parole de vraie sympathie, l’occasion est donc toujours là. Peut-être est-elle « couchée à notre porte » (Luc 16, 20) mais nous manque-t-il les yeux du cœur pour la voir, le dévouement pour la saisir ! « Celui qui a l’œil bienveillant sera béni, car il donne de son pain au pauvre » (Prov. 22, 9). Et l’exemple du serviteur hébreu, figure de Christ, venant à la suite de ces instructions, nous rappelle que tout ce que nous ferons par amour pour un plus pauvre ou un plus petit que nous, c’est pour Jésus que nous le ferons.