Deutéronome 14, 22 à 15, 6

[Chaque jour les Écritures, année 1, 23 octobre]

Le service religieux pur et sans tache devant Dieu le Père, dont parle Jacques (chap. 1, 27), comporte deux côtés : « visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction » et « se conserver pur du monde ». Hier nous avons considéré l’aspect personnel : se conserver pur. L’autre côté est aujourd’hui devant nous : le service d’amour envers ceux qui sont dans l’affliction et dans le besoin : l’orphelin, la veuve (v. 29), comme aussi le Lévite, l’étranger, le pauvre. « Donnez l’aumône, a dit le Seigneur Jésus ; faites-vous des bourses qui ne vieillissent pas… » (Luc 12, 33). Sans doute Dieu n’a-t-Il besoin de rien ; Il peut sans notre aide « rassasier de pain les pauvres » (Ps. 132, 15). S’Il nous invite à partager ce que nous avons, ce n’est pas à cause du besoin à pourvoir, mais pour nous apprendre à donner. Il sait que nos cœurs sont par nature profondément égoïstes, préoccupés de nos propres besoins et peu sensibles à ceux d’autrui. Et le Dieu d’amour se plaît à reconnaître chez les siens ce premier fruit de la vie divine : l’amour dans ses multiples manifestations. Oui, Son cœur de Père se réjouit de constater chez Ses enfants quelque ressemblance avec Son Fils bien-aimé, Celui qui par amour a tout donné pour eux (2 Cor. 8, 9).