Deutéronome 19, 15 à 20, 9

[Chaque jour les Écritures, année 1, 30 octobre]

Les sacrificateurs et les juges devaient démasquer et châtier les faux témoins (v. 18 ; Prov. 19, 5, 9). Comble de l’iniquité, lorsque Jésus comparut devant leur sanhédrin, ils cherchèrent de faux témoignages contre Lui pour Le faire mourir (Matt. 26, 59) ! — Le chapitre 20 traite de la guerre. Qui est chargé de la préparer et de mobiliser les soldats ? On s’attendrait à ce que ce soient des officiers. Il n’en est rien ; ce sont de nouveau les sacrificateurs et les juges. Ce qu’il faut apprécier en effet, ce n’est ni la force ni l’armement des soldats, mais la fidélité et le dévouement à l’Éternel. Les versets 5 et suivants énumèrent les motifs de réforme et de sursis qui dispensaient un homme de prendre part à la guerre. Ils font penser aux mauvaises excuses invoquées par les invités du grand souper de la parabole : « j’ai acheté un champ… j’ai épousé une femme… » (Luc 14, 18-20). Mais écoutons l’avis expérimenté de quelqu’un qui avait lui-même combattu le bon combat : « Nul homme qui va à la guerre ne s’embarrasse dans les affaires de la vie, afin qu’il plaise à celui qui l’a enrôlé pour la guerre ». C’est à cette condition que chacun de nous pourra être « un bon soldat de Jésus Christ » (2 Tim. 2, 3, 4 et 4, 7).