Deutéronome 20, 10 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 1, 31 octobre]

Les fils d’Israël étaient autorisés à conclure la paix avec les villes éloignées. Au contraire on ne devait avoir aucune pitié pour les cités proches, celles qui empêchaient le peuple de posséder le pays. En ce qui nous concerne, chrétiens, nous avons une distinction à faire dans les choses de la terre entre celles dont nous pouvons légitimement nous servir et celles que nous devons résolument rejeter parce qu’elles nous priveraient de la jouissance de notre céleste héritage. Il nous appartient de les discerner. — L’Israélite était tenu de respecter les arbres fruitiers et de ne pas les utiliser pour faire la guerre. Mise en garde qui peut avoir une application spirituelle ! On voit des chrétiens faire preuve d’un zèle aveugle et sectaire, condamnant et brandissant comme arme de guerre ce qu’après tout Dieu a peut-être donné pour le rafraîchissement et la nourriture des siens. Ces versets 19 et 20 nous mettent en même temps en garde contre le gaspillage. Pensons à l’exemple que nous a donné Jésus Lui-même. Lui le Créateur qui pouvait à l’infini multiplier les pains — et venait d’en donner la preuve — a pris soin de faire ramasser les restes dans des paniers « afin que rien ne soit perdu » (Jean 6, 12).