Deutéronome 21, 10 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 1, 2 novembre]

Grand était le privilège du fils aîné en Israël (v. 17). Mais que dire, en comparaison, de nos avantages si nous sommes enfants de parents chrétiens élevés selon les enseignements de la Parole ? N’est-il pas profondément triste de constater que, malgré des privilèges aussi grands, plusieurs ont suivi le chemin du fils indocile et rebelle ? Un tel chemin pour le jeune Israélite se terminait par la mort sans rémission. Il devait être lapidé sur le témoignage de ses propres parents. Or cette histoire du fils insensé, ivrogne et débauché, nous la retrouvons en Luc 15 avec une fin bien différente. Le fils prodigue n’était pas meilleur que le fils rebelle de notre chapitre. Mais la grâce le trouva et agit dans son cœur, le poussant à la repentance. Alors, au lieu de l’accusation du père, ce sont ses bras ouverts ; au lieu de la condamnation inflexible, un plein pardon ; au lieu de la mort, la maison paternelle, le festin, la joie. — Une autre mort terrible est sous nos yeux dans les versets 22 et 23. Et celle-là, c’est le Fils bien-aimé, le Fils obéissant qui l’a subie à notre place ! « Maudit est quiconque est pendu au bois », rappelle Galates 3, 13. Insondable mystère de la croix ! Christ y a été fait malédiction pour que la bénédiction promise à la foi parvienne jusqu’à nous.