Deutéronome 22, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 1, 3 novembre]

L’Éternel ne condamne pas seulement le mal positif et grossier (Deut. 21). Il réprouve toute forme d’égoïsme. Perdre un bœuf ou un âne est signe d’un manque de vigilance (1 Sam. 9, 3). Toutefois Dieu en profite pour m’apprendre que je n’ai pas le droit d’être indifférent à ce qui arrive à mon prochain. Il me rappelle que celui-ci est mon frère et m’invite à m’occuper de ce qui lui appartient aussi soigneusement que si c’était à moi. Sans son mouton pour le sacrifice, son bœuf pour labourer, son âne pour porter ses fardeaux, comment un Israélite pouvait-il servir l’Éternel et subsister ? Ne ressemblons pas à ces croyants dont Paul déplorait l’absence d’esprit de service : « Tous cherchent leurs propres intérêts… » (Phil. 2, 21 ; lire aussi 1 Cor. 10, 24) ? — Le verset 5 prend toute sa valeur dans le monde moderne où la femme tend à se faire l’égale de l’homme. C’est renverser l’ordre de Dieu dans la création. De toute manière, même si la portée de telles instructions nous échappe, gardons-nous de « contester » (1 Cor. 11, 16). Les versets 9 à 11 nous rappellent que Dieu ne veut, dans la vie et le témoignage de Ses enfants, ni confusion ni mélange des réalités divines avec les principes de ce monde.