Deutéronome 25, 13 à 26, 11

[Chaque jour les Écritures, année 1, 7 novembre]

Parmi toutes les expériences humiliantes du désert, il en est une encore dont Israël doit se souvenir et nous avec lui. Amalek avait lâchement profité de la fatigue du peuple pour se jeter sur les faibles et les retardataires. Faisons-y attention ! Le diable n’ose guère s’attaquer aux chrétiens dont la marche est confiante et assurée. Par contre les « traînards » sont pour lui des proies toutes désignées. Nous savons ce qui arriva à Pierre qui suivait Jésus de loin (Luc 22, 54). — Le chapitre 26 nous introduit de nouveau dans le pays. Mais le passé n’est pas oublié pour autant. L’Israélite, béni dans ses récoltes, venant au lieu choisi par l’Éternel, devait rappeler à la fois son origine misérable et la divine puissance qui l’avait délivré pour l’introduire dans ce bon pays. Puis, comme une preuve de la bonté de son Dieu, il devait poser devant Lui le fruit de sa corbeille et se prosterner le cœur plein de joie et de gratitude. Belle illustration du culte des rachetés venant rappeler leur glorieux salut, offrir à Dieu « le fruit des lèvres qui confessent son nom » (Héb. 13, 15) et dire au Seigneur avec adoration : « Tous les fruits exquis, nouveaux et anciens : mon bien-aimé, je les ai gardés pour toi » (Can. 7, 13) !