Deutéronome 28, 15 à 32

[Chaque jour les Écritures, année 1, 11 novembre]

D’ici, à la fin de ce long chapitre, l’Éternel énumère toutes les malédictions qui attendent Israël s’il n’écoute pas. Hélas ! l’Écriture, ainsi que l’histoire de ce peuple, confirment qu’en effet « ils ont ouï dur de leurs oreilles » et que, comme conséquence, toutes ces épreuves leur sont arrivées. Quant à nous qui sommes sous la grâce, notre responsabilité est encore plus grande, c’est pourquoi il nous est dit : « Prenez garde que vous ne refusiez pas Celui qui parle » (Héb. 12, 25). Nous ne refuserions pas seulement des paroles, mais la personne qui les a prononcées. — Alors, si nous sommes restés sourds à la voix de Sa bonne Parole, il faut bien qu’Il emploie un autre langage, infiniment plus pénible et plus sévère : celui des épreuves. Tant que nous persisterons dans le chemin de notre volonté propre, nous rencontrerons nécessairement la volonté du Seigneur contre nous. Apprenons à la discerner derrière les instruments de Sa discipline. Et que le Seigneur nous préserve d’avoir à faire toute sorte de fâcheuses expériences avant de comprendre que nous ne pouvons être heureux loin de Lui ! Le fils de la parabole nous enseigne cette leçon sans que nous ayons besoin pour l’apprendre de le suivre dans « un pays éloigné » (Luc 15).