Deutéronome 28, 33 à 53 et 69

[Chaque jour les Écritures, année 1, 12 novembre]

« Les misères de ceux qui courent après un autre seront multipliées » (Ps. 16, 4). Ce verset (qui prophétiquement s’applique au culte de l’Antichrist), peut servir de titre aux versets 15 à 68 de notre chapitre. Celui qui parle au psaume 16, c’est Christ qui, en contraste avec Israël, n’a jamais cessé de se confier en Dieu, de se proposer l’Éternel devant Lui. Aussi pouvait-Il compter sur Son Dieu pour être gardé, pour conserver Son lot, pour ne pas être ébranlé (Ps. 16, 1, 5, 8). Lui est notre modèle dans le chemin de la foi. Mais Dieu est obligé de nous montrer aussi l’exemple inverse et ses tragiques conséquences. L’effroyable menace du verset 53 s’est littéralement accomplie dans l’histoire d’Israël (2 Rois 6, 29). Quant à sa liberté, le peuple l’a pratiquement perdue depuis les jours de sa transportation à Babylone. — « Servez l’Éternel avec joie », invite le psaume 100, 2. Précisément Israël n’a pas servi son Dieu « avec joie et de bon cœur » (v. 47), s’exposant ainsi à subir le joug de fer de ses ennemis. Moralement il en est toujours ainsi. En refusant de servir le Seigneur, nous nous replaçons pratiquement sous l’esclavage de Satan et du péché (Jean 8, 34). Que Dieu nous apprenne à Le servir joyeusement, imitant Celui qui trouvait Ses délices à faire Sa volonté (Ps. 40, 8) !