Deutéronome 29, 18 à 29

[Chaque jour les Écritures, année 1, 14 novembre]

Jusqu’ici il a été question du peuple dans son ensemble. Les versets 18 à 21 s’adressent à l’individu, homme ou femme qui se détourne de l’Éternel. L’absinthe (v. 18 fin) est une plante au jus amer et toxique qui croît dans les lieux incultes. Si notre cœur est « à l’état sauvage » ne nous étonnons pas qu’il s’y développe de telles racines d’amertume, empoisonnant notre esprit de toutes sortes de ressentiments, jalousies, animosités. Le remède préventif, selon Hébreux 12, 15 : ne pas manquer de jouir de la grâce de Dieu. — Le chapitre s’achève sur un verset consolant. Notre histoire comme celle d’Israël comporte un côté apparent : celui de notre responsabilité et un côté caché, celui de la grâce, dont Dieu seul a pleinement connaissance. Certaines tapisseries se brodent à l’envers. Tant que dure le travail, on ne voit sur le canevas que des nœuds et des fils embrouillés ; seul l’artisan s’y reconnaît. Mais en retournant l’ouvrage terminé, le dessin final apparaît dans toute sa perfection et sa beauté. « Les choses révélées » correspondent à l’envers visible du travail divin. Épreuves, échecs, discipline, nous paraissent parfois aller à l’encontre du plan de Dieu. Mais bientôt, dans la magnificence du saint lieu, nous admirerons l’autre face et « nous comprendrons tout Son amour ».