Deutéronome 29, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 1, 13 novembre]

Tout Israël est rassemblé pour entendre les paroles de l’alliance. La puissance et l’amour de l’Éternel ont opéré pour lui de grands miracles. Le peuple les a vus (v. 1) mais pas avec les yeux du cœur (v. 4 ; Éph. 1, 18). Les signes accomplis en sa faveur n’ont pas eu d’effet moral sur sa conscience. Il en fut de même aux jours du Seigneur Jésus sur la terre. « Plusieurs crurent en son nom, contemplant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus lui-même ne se fiait pas à eux… » (Jean 2, 23, 24). Et nous risquons de leur ressembler chaque fois que nous nous contentons d’une connaissance intellectuelle de la vérité. — Pourtant le verset 4 affirme que Dieu n’avait pas donné à Israël des oreilles pour entendre jusqu’à ce jour. Était-ce alors la faute de ce dernier s’il n’a pas écouté ? Certainement oui ! L’apôtre Paul rend ce peuple responsable d’avoir volontairement fermé ses oreilles de peur d’entendre et de se convertir (Act. 28, 27, 28). « Sachez — poursuit-il — que ce salut de Dieu a été envoyé aux nations, et eux écouteront ». Le Seigneur veuille qu’aucun de nous n’endurcisse son cœur aujourd’hui en entendant Sa voix (Héb. 3, 7, 15 ; 4, 7). Remarquons la fréquente répétition de ce mot « aujourd’hui » tout au long des derniers chapitres de ce livre.