Deutéronome 30, 15 à 31, 6

[Chaque jour les Écritures, année 1, 16 novembre]

Voici de nouveau la bifurcation rencontrée au chapitre 11, 26. Deux chemins seulement s’ouvrent devant Israël comme ils s’ouvrent devant tout homme : l’un mène à la vie et au bonheur ; l’autre, plein d’attrait peut-être au départ, conduit infailliblement à la mort et au malheur (v. 15, 19 ; comp. Jér. 21, 8). Lecteur, le choix vous appartient. Personne ne peut se décider à votre place et vous optez en pleine connaissance de cause. Écoutez la voix amie qui murmure à vos oreilles : « C’est ici le chemin, marchez-y » (És. 30, 21). — Moïse est âgé de cent vingt ans. Lui aussi avait dû choisir, quatre-vingts ans plus tôt. Il avait refusé les honneurs, les richesses et les plaisirs de la cour du Pharaon, préférant être « dans l’affliction avec le peuple de Dieu » et partager « l’opprobre du Christ » (Héb. 11, 25, 26). Dans la pleine certitude qu’il ne s’était pas trompé, il peut exhorter à présent Israël, exhorter en fait tous ceux qui ne se sont pas encore décidés : « Regarde… choisis la vie ». Jésus est le chemin, la vérité et la vie (Jean 14, 6). Choisir la vie, c’est Le choisir Lui-même. Il se chargera ensuite de notre bonheur. Cher ami, choisis la vie, choisis Jésus ! Fais-le aujourd’hui même ! Demain ne t’appartient pas.