Deutéronome 31, 30 à 32, 14

[Chaque jour les Écritures, année 1, 19 novembre]

Ainsi que l’Éternel lui en a donné l’ordre, Moïse va maintenant enseigner un cantique aux fils d’Israël. Prenant à témoin les cieux et la terre, il exalte la Parole de Dieu descendant « comme une pluie fine sur l’herbe tendre (la jeunesse), et comme des ondées sur l’herbe mûre » (v. 2). Il attribue la grandeur à Dieu, célèbre ce qu’Il est : fidèle, juste, droit (v. 4). Le Rocher est Son nom, assurant aux siens le refuge, l’habitation, l’ombre bienfaisante, l’eau vive (Ps. 31, 2 ; 71, 3 ; És. 32, 2, et bien d’autres passages) ainsi que le miel et l’huile (v. 13). Le cantique exalte ensuite ce que Dieu fait : une œuvre parfaite (v. 4) ! Tout le déploiement de cette œuvre envers Israël est exposé dans les versets 8 à 14. Il l’a choisi (v. 8), trouvé, pris en charge, gardé (v. 10), porté (v. 11), conduit (v. 12) et finalement élevé en haut (v. 13). « Qu’y avait-il encore à faire… que je n’aie pas fait ? » demandera plus tard l’Éternel à propos de Sa vigne d’Israël (És. 5, 4). À plus forte raison, enfants de Dieu, sommes-nous en droit de nous écrier : « Du Rocher de Jacob, toute l’œuvre est parfaite… » ! — « Car ceux qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinés…, il les a aussi appelés…, il les a aussi justifiés…, il les a aussi glorifiés » (Rom. 8, 29, 30).