Deutéronome 32, 15 à 33

[Chaque jour les Écritures, année 1, 20 novembre]

Le cantique qu’enseigne Moïse aux fils d’Israël n’a malheureusement pas qu’une seule strophe ! Celle que nous avons apprise hier avec le peuple, excepté le verset 5, célébrait le côté de Dieu. Voyons à présent le côté de l’homme ! Les riches dons de l’Éternel à Son peuple, énumérés au verset 14, n’ont servi à ce dernier qu’à s’engraisser lui-même (v. 15). Au lieu de s’attacher davantage au « Rocher de son salut », de Lui offrir la graisse des agneaux et les libations de vin (v. 14), Israël L’a abandonné, méprisé, provoqué et finalement oublié (v. 15, 16, 18). Quelle ingratitude ! Et pourtant ne ressemblons-nous pas parfois à ce misérable peuple ? Nous nous « engraissons » volontiers de l’abondance dont nous comble notre Père. Nous faisons prospérer nos affaires terrestres en oubliant de donner au Seigneur la place qui Lui appartient dans notre vie. À ceux qui sont « riches dans le présent siècle », il est ordonné « qu’ils ne mettent pas leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu qui nous donne toutes choses richement pour en jouir » (1 Tim. 6, 17). Si les fils d’Israël avaient été sages, ils auraient considéré leur fin (v. 29). Que le Seigneur nous accorde la sagesse de gérer Ses dons comme ayant à Lui en rendre compte au moment de Son retour !