Deutéronome 33, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 1, 22 novembre]

Sur le point de quitter le peuple, l’homme de Dieu laisse parler son cœur. L’heure n’est plus aux exhortations ; il prend congé de ceux qu’il aime et son dernier message est une bénédiction (comp. Luc 24, 50). Moïse est le digne représentant d’un Dieu qui « aime les peuples » et tient tous Ses saints « dans sa main » (v. 3). Assurance complétée par la promesse du Seigneur Jésus : « Personne ne peut les ravir de la main de mon Père » (Jean 10, 29) ! — En comparant cette bénédiction de Moïse à celle de Jacob en Genèse 49, nous relevons quelques différences pleines d’instruction pour nous. D’après le témoignage de son propre père, Lévi était un homme violent, cruel. Dieu en fait « l’homme de sa bonté » et lui confie les charges du sanctuaire. De son côté, Benjamin était appelé « un loup qui déchire » (Gen. 49, 27). Par grâce, il devient « le bien-aimé de l’Éternel », et ce « loup » va occuper la place de la brebis trouvée, car il est dit : « il habitera entre ses épaules » (v. 12 ; Luc 15, 5). Si complète est la transformation que l’évangile produit en celui qui le reçoit. Ce fut l’expérience d’un Saul de Tarse qui appartenait précisément à cette tribu de Benjamin et qui, d’ardent persécuteur, devint un fidèle témoin et serviteur du Seigneur (1 Tim. 1, 12, 13).