Deutéronome 33, 13 à 29

[Chaque jour les Écritures, année 1, 23 novembre]

Tout ce qu’il y a de « plus précieux » doit être pour Joseph, figure de Christ. Mais rien n’est « plus précieux » pour le Seigneur Jésus que le cœur de Son racheté. « Celui qui a été mis à part de ses frères » (Gen. 49, 26) reste « à part de ses frères » (v. 16). Au titre de ses souffrances dans la fosse et dans la prison, puis de sa gloire en Égypte, Joseph occupe de droit cette place particulière. C’est celle de Jésus. Personne ne pouvait L’accompagner dans le terrible chemin du Calvaire. Il fut seul sur la croix. Aussi Dieu Lui a-t-Il donné pour toujours une place à part ; Il L’a haut élevé, Il Lui a donné « un nom au-dessus de tout nom » ; Il L’a « oint d’une huile de joie au-dessus de ses compagnons » (Phil. 2, 9 ; Ps. 45, 7). — Comme en un tableau splendide, le règne millénaire de Christ est évoqué par les bénédictions des tribus. Contrairement à celle qu’à prononcé Jacob, elles ne contiennent aucun blâme, aucune restriction. Cette seconde liste comporte toutefois un absent ; l’avez-vous remarqué ? C’est Siméon, jadis associé à Lévi dans une même condamnation (Gen. 49, 5). Lévi, objet de la grâce est richement béni. Mais Siméon, où est-il ? Sérieuse question ! Votre nom est-il dans le livre de vie ?