Josué 3, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 1, 28 novembre]

La mer Rouge barrait à Israël la sortie d’Égypte ; le Jourdain lui ferme à présent l’accès en Canaan. Et la traversée de ce fleuve va nous apprendre une nouvelle vérité de toute importance : celle de notre mort avec Christ. Dès ici-bas l’enfant de Dieu est invité à posséder le ciel par la foi et à en jouir. À cela correspond l’entrée en Canaan. Mais de même que pour y pénétrer, il fallait traverser le Jourdain, fleuve de la mort — de même un chrétien ne peut entrer en possession du ciel et en goûter actuellement les joies sans avoir réalisé qu’il est mort avec Christ. La croix où mon Sauveur a laissé Sa vie frappe et condamne ma volonté naturelle corrompue, ce vieil homme qui veut sans cesse reprendre le dessus sur moi et qui pourtant n’a aucun droit d’entrée dans le domaine céleste. Que de tourments il me cause ! Mes efforts pour le corriger sont inefficaces. Comment le mettre hors d’état de nuire, le faire mourir ? Eh bien, j’apprends avec bonheur que c’est ce qui a été accompli une fois pour toutes à la croix et qu’il me suffit de l’accepter aussi simplement que le pardon de mes péchés ! Jésus n’a pas seulement été crucifié pour moi. Je suis, moi, crucifié avec Lui (Gal. 2, 20). Telles sont les merveilles que Dieu a faites en notre faveur (v. 5).