Josué 3, 14 à 4, 8

[Chaque jour les Écritures, année 1, 29 novembre]

L’arche, la première, pénètre dans les eaux et ouvre un passage au peuple. L’entrée de Christ dans la mort nous fraye un chemin par lequel nous n’avons « pas passé ci-devant », un chemin nouveau et vivant (v. 4 ; Héb. 10, 20). Avant la croix, personne n’était définitivement sorti de la mort après y être entré. Mais Christ l’a fait, en sorte qu’à présent nous la traversons avec Lui sans en connaître l’amertume. « Ils passèrent le fleuve à pied, là nous nous réjouîmes en lui » (Ps. 66, 6). Vous constatez que l’arche est restée dans le lit du fleuve jusqu’à ce que toute la nation eût achevé de passer (v. 17). Merveilleuse garantie de la sécurité du peuple ! La mort ne peut nous engloutir. Christ s’y est tenu à notre place. Mais pensons à ce que cela fut pour le Prince de la vie que de livrer Lui-même Son âme à la mort. Jonas 2, 4… mentionne toutes les terribles vagues qui ont passé sur Lui dans leur pleine réalité. Les eaux L’ont environné jusqu’à l’âme… (voir aussi Ps. 42, 7). Cher Sauveur ! Pour Lui la souffrance et la mort ; pour nous la délivrance, la vie, le bonheur. Les eaux n’ont pu éteindre, le fleuve n’a pu submerger l’amour fort comme la mort qui L’avait conduit dans ces flots afin de nous en arracher (Can. 8, 6, 7).