Josué 5, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 1, 1 décembre]

Et nous voici sur cette rive de la résurrection ! Qu’y trouvons-nous ? Pénible découverte ! D’abord les ennemis extérieurs qui ont reparu. Mais courage ! ils sont sans force (v. 1), déjà vaincus par Christ à la croix (Col. 2, 15). L’ennemi intérieur, la chair, est là également. N’a-t-elle donc pas été déclarée morte, ensevelie dans les profondeurs du Jourdain ? Assurément ! Aux yeux de Dieu, c’est là sa place. Mais il faut que nous nous tenions nous-mêmes pour morts au péché (Rom. 6, 11), ne lui reconnaissant aucun droit de se manifester. La circoncision correspond à ce jugement que nous avons à porter sur chaque réapparition de la chair en nous. Et quand il est pratiqué, alors nous découvrons les ressources et les joies qui nous attendent sur ce « rivage » des lieux célestes. En premier lieu le vieux blé du pays, qui vient remplacer la manne : image d’un Christ glorifié dont le racheté se nourrit. Puis vient la Pâque ; elle peut être célébrée sous les murs mêmes de Jéricho. « Tu dresses devant moi une table, en la présence de mes ennemis » (Ps. 23, 5). Enfin voici l’Ange promis par l’Éternel (Ex. 23, 23), figure lui aussi de Jésus qui est pour nous dans le ciel et dirigera nos combats.