Josué 4, 9 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 1, 30 novembre]

Sur l’ordre de l’Éternel, Josué a fait retirer douze pierres du fond du lit du fleuve. Il en dresse au même endroit douze autres que les eaux vont recouvrir (v. 9). « Que signifient pour vous ces pierres ? » (v. 6). L’épître aux Romains traduit leur langage. Elles représentent les croyants identifiés avec Christ dans Sa mort (au fond du fleuve) ainsi que dans Sa résurrection (sur la rive du pays — Rom. 6, 5). — Et l’unité du peuple est proclamée par ces douze pierres (douze tribus) qui constituent ensemble un seul monument. Car cette œuvre puissante a été accomplie en faveur de tous les rachetés, même si beaucoup n’en ont pas conscience. Le double mémorial l’atteste pour toujours. — Ainsi la croix m’a valu trois grandes délivrances qu’illustrent la Pâque, la mer Rouge et le Jourdain. La Pâque m’apprend que je suis délivré du jugement de Dieu. La mer Rouge m’enseigne que je suis libéré de mes ennemis extérieurs : Satan et le monde. Le Jourdain enfin m’annonce que j’ai le droit de tenir pour morte la chair, ce tyrannique ennemi intérieur. Les deux premières vérités sont saisies au moment de la nouvelle naissance. La troisième correspond à ce qu’on appelle l’affranchissement.