Josué 7, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 1, 4 décembre]

Après Jéricho, voilà Aï, une ville de petite apparence. Il semble vraiment facile d’en venir à bout sans déranger tous les hommes de guerre ; trois mille suffiront. Mais qu’arrive-t-il ? Contre toute attente Israël est battu. La consternation règne ! C’est au tour du cœur du peuple de se fondre comme s’était fondu peu avant le cœur de ses ennemis (chap. 5, 1). Josué, découragé, tombe sur sa face et se lamente. Mais l’Éternel l’invite à se lever et à comprendre. Quelque chose n’est pas en ordre au milieu du peuple. L’anathème, autrement dit le péché, empêche Dieu de combattre en faveur des siens. Grande leçon pour chacun de nous ! Notre conscience est comme le camp d’Israël. Une faute que nous cachons, que nous refusons de confesser aux hommes et à Dieu, nous prive de Sa communion sans laquelle un chrétien est battu d’avance. Chose plus grave encore : il s’agit du grand nom que nous portons (v. 9), celui de Christ, qui sera déshonoré par notre défaillance. « Que feras-tu pour ton grand nom ? » est une prière intelligente. Celui qui parle ainsi sait faire passer la gloire de Dieu avant ses propres intérêts.