Josué 7, 16 à 26

[Chaque jour les Écritures, année 1, 5 décembre]

Pour le jugement comme pour le combat, Josué se lève de bonne heure. L’affaire doit être réglée sans retard. Quand Dieu a éclairé notre conscience, il ne faut pas laisser traîner les choses. On procède au tirage au sort du coupable et le filet se resserre autour du malheureux coupable. Enfin le doigt de Dieu se dirige vers lui. « Acan… fut pris » (v. 18). Quoi de plus terrible que d’être démasqué ainsi par Dieu Lui-même ? Lors du dernier souper avec Ses disciples, Jésus leur désigna le traître en tendant à Judas le morceau après l’avoir trempé (Jean 13, 26). — « Mon fils — dit Josué — donne gloire à l’Éternel ». La gloire de Dieu exige toujours la vérité entière. Alors Acan raconte sa triste histoire. C’est celle de toutes les convoitises, telles que Jacques nous en montre le funeste engrenage (chap. 1, 14, 15) : les yeux, puis le cœur, enfin les mains pour saisir et cacher. « J’ai péché… » — avoue Acan : « j’ai vu telle et telle chose… je les ai convoitées et je les ai pris, et voilà… ». Le beau manteau de Shinhar (Babylone), l’argent, l’or, étaient bien cachés dans la tente où Dieu seul les avait vus. — Mais n’oublions pas la conclusion : « Le péché étant consommé produit la mort ». Pénible devoir : le méchant doit être ôté du milieu de l’assemblée d’Israël (comp. 1 Cor. 5, 13) !