Josué 8, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 1, 6 décembre]

L’interdit était la principale raison de la sévère défaite essuyée par Israël. Mais celle-ci avait aussi un autre motif. La victoire de Jéricho avait manifestement donné au peuple confiance en lui-même. Chose d’autant plus surprenante qu’il s’agissait alors d’un miracle ! Quelle était la part d’Israël dans la destruction de la terrible forteresse ? Mais que de fois nous ressemblons à ce peuple ! Quand le Seigneur nous a délivrés d’une situation difficile, au lieu de nous appuyer davantage sur Lui pour l’épreuve suivante, nous cessons d’éprouver le besoin de Son secours. Et c’est la chute ! D’autre part notre cœur est ainsi fait que, si pour de grandes difficultés nous sommes prêts à nous confier en Dieu, pour les petites nous estimons souvent pouvoir nous en tirer tout seuls. L’histoire de la prise d’Aï nous apprend que nous avons un continuel besoin du Seigneur. — Que de peine il va falloir maintenant pour remporter la victoire ! Au lieu des trois mille soldats prévus, il en faut dix fois plus avec une manœuvre compliquée. La restauration est toujours une opération longue et pénible. À Jéricho, le peuple devait apprendre à connaître la puissance de Dieu ; à Aï, il est nécessaire qu’il fasse l’expérience de sa propre faiblesse.