Josué 10, 28 à 43

[Chaque jour les Écritures, année 1, 13 décembre]

Elles tombent l’une après l’autre, ces villes formidables, « grandes et murées jusqu’aux cieux » (Deut. 1, 28). Leurs rois, leurs géants, tous leurs habitants, sont frappés irrésistiblement par « Josué et tout Israël ». Remarquons la répétition continuelle de cette dernière expression. Elle évoque l’union indissoluble de Christ avec les siens. Celle-ci implique que nos ennemis sont aussi et d’abord ceux du Seigneur. Nul ne peut s’attaquer à moi sans avoir affaire à mon Chef. En Le laissant passer le premier, je ne puis qu’être vainqueur. Au contraire, sans Lui j’ai perdu la bataille. C’est pourquoi l’Ennemi s’efforce de me priver du contact (ou de la communion) avec mon Sauveur. Il sait que « séparés de Lui nous ne pouvons rien faire », même si nous de notre côté nous l’oublions souvent (Jean 15, 5) ! Quelle page triomphante s’inscrit ici ! Puisse-t-il y avoir dans l’histoire de ma vie chrétienne une liste semblable de victoires remportées secrètement avec le Seigneur ! Victoire pour la vérité, victoire pour la pureté, victoire sur telle ou telle tentation… Jeune homme, jeune fille, votre âge est tout spécialement celui des combats. Faites-vous partie de ceux à qui l’apôtre Jean peut écrire : « Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le méchant » (1 Jean 2, 13) ?