Josué 10, 12 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 1, 12 décembre]

À la prière de Josué, l’Éternel arrête le soleil et la lune durant un jour entier. Il montre ainsi à ces peuples païens qui est le Dieu qui combat pour Israël, en même temps qu’Il montre aux siens jusqu’où Il peut aller en réponse à leurs prières (Marc 9, 23). Mais n’est-ce pas un miracle bien plus grand encore que Dieu prolonge depuis deux mille ans déjà le jour de Sa grâce ? Et, au lieu que ce soit comme ici pour permettre le jugement et la vengeance, Son but actuel est la conversion des pécheurs. Il use de patience envers le monde (peut-être envers vous ?) et « fais lever son soleil sur les méchants et sur les bons » (Matt. 5, 45). Chacun trouve cela naturel, mais pensons souvent, en voyant paraître un nouveau jour, à cette longue patience de Dieu. — Le soleil ne se couchant pas, les ennemis fuient la lumière et cherchent les ténèbres, essayant de se cacher (v. 16 ; Jean 3, 19-21 et Apoc. 6, 15-17). Mais la victoire est remportée et les cinq rois sont tirés de la caverne. Approchez-vous — dit Josué à ses capitaines — ne craignez point ! « Mettez vos pieds sur les cous de ces rois » (v. 24) ! C’était le signe du triomphe, anticipation du moment proche où le Dieu de paix brisera Satan sous nos pieds (Rom. 16, 20 ; Ps. 110, 1).