Josué 14, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 1, 19 décembre]

L’Éternel avait désigné par leur nom ceux qui auraient la charge de partager le pays entre les tribus (Nomb. 34, 16-29). Les fils de Juda s’avancent à présent vers eux pour recevoir leur lot et Caleb prend la parole. Pendant plus de quarante ans, il a attendu ce moment. Sans se plaindre d’un châtiment qu’il n’a pas personnellement mérité, il a marché dans le désert avec le peuple, soutenu par son espérance. Il s’est appuyé sur les promesses de Dieu et maintenant les rappelle à Josué. « Donne-moi cette montagne dont l’Éternel a parlé » (v. 12). Magnifique exemple de la persévérance de la foi ! Mais il y a encore autre chose à admirer chez cet homme : Ma force, dit-il, n’a pas changé. À quatre-vingt-cinq ans je suis aussi fort qu’à quarante. Quel était son secret ? Ésaïe 40, 31 le révèle : « Ceux qui s’attendent à l’Éternel renouvelleront leur force… ils marcheront et ne se lasseront pas ». Par cette force divine, Caleb, un vieillard par l’âge, un jeune homme par la vigueur, va maintenant s’emparer d’Hébron et abattre la force humaine des fameux Anakim, ces géants qui avaient autrefois tant effrayé le peuple. Oui, « bienheureux l’homme dont la force est en toi… Ils marchent de force en force » (Ps. 84, 5, 7).