Josué 15, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 1, 20 décembre]

Après l’attribution du lot de Juda, voici un autre exemple de foi hardie et courageuse. Et c’est de nouveau dans la famille de Caleb que nous la trouvons. Auprès de celui-ci, Othniel son neveu et Acsa sa fille avaient été à bonne école. Jour après jour, pendant les longues années du désert, ils avaient pu l’entendre, appliquant l’instruction de Deutéronome 6, 7, leur parler du bon pays qu’il avait visité, du fruit miraculeux qu’il en avait rapporté. Jour après jour aussi, ils avaient pu le voir, fidèle dans sa marche persévérante, puis dans ses combats pour la pleine possession de ce pays. De telles paroles, un tel exemple, ont porté leurs fruits. Ce pays de Canaan, centre des pensées et des affections de leur père, Othniel et Acsa ont eux-mêmes appris peu à peu à l’aimer. Et, le moment venu, la foi apparaît. Celle d’Othniel s’empare de Kiriath-Sépher. Celle d’Acsa réclame une portion supplémentaire de la terre de Canaan. Quelle joie pour Caleb qui avait dit à Josué : « Donne-moi cette montagne » (chap. 14, 12), d’entendre sa fille lui réclamer : Donne-moi… donne-moi encore… (v. 19 ; Matt. 11, 12) ! Avec une telle préparation et une telle compagne, Othniel se qualifiera pour exercer plus tard les fonctions de juge en Israël (Jug. 3, 9-11).