Josué 17, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 1, 22 décembre]

Manassé reçoit son lot et aussitôt reparaissent les cinq filles de Tselophkhad avec leur belle ténacité. Se réclamant du commandement de l’Éternel à Moïse, elles revendiquent l’héritage longtemps attendu. La moitié de leur tribu a opté pour l’autre côté du Jourdain, mais pour elles la question ne se pose pas. C’est en Canaan, au milieu de leurs frères qu’est leur héritage. Et rappelons à cette occasion que si les femmes chrétiennes ne sont pas appelées à certains services publics tel que la prédication, leur part céleste, leur jouissance des bénédictions d’en haut, ne sont pas inférieures à celles de leurs frères. — D’une manière générale, remarquons avec quel soin l’Éternel trace les limites de chaque tribu. L’une après l’autre, chacun reçoit son lot avec en premier lieu l’indication du contour, puis la liste des villes qui s’y trouvent. Dieu attend des siens en retour, de l’empressement pour se les approprier. Or voyez Éphraïm ! Sa montagne ne lui plaît pas ; elle lui demande trop d’efforts ; il réclame un autre lot, non par foi mais par paresse. Que de pertes nous faisons, comme cette tribu, par manque d’énergie, notamment dans le domaine qui nous est toujours dévolu : celui de la prière (Jacq. 4, 2 fin).